20/04/2012

Boimondau, une communauté de travail


Un site-expo virtuelle a été créé pour le portail des bibliothèques des villes-centres
de Rhône-Alpes. Son thème : « Boimondau, Communauté de travail »,
soit les Communautés de travail qui se développèrent à Valence et dans la Drôme
dans les années 1940.

« Dès 1944 (la première communauté de travail n'avait que trois ans d'âge), Henri Desroche et J.-L. Lebret, les pionniers d' "Economie et Humanisme", étaient déjà émerveillés par ce qu'ils découvraient dans "l'entreprise" de Marcel Barbu : "Ce qui est frappant dans cette communauté, c'est la disparition de toute apparence sordide. La sensation de liberté, de spontanéité, d'épanouissement. L'impression d'un groupe humain en marche. Il faudrait avoir vu soi-même l'éclat des regards, saisi la netteté des questions, subi la vigueur des répliques, constaté la grande fraternité des relations, pour comprendre la valeur de cette révolution pacifique." L'histoire des Communautés de travail a été pavée de heurts,
de difficultés, d'inertie. Aussi libres qu'ils décidèrent d'être, les hommes et les femmes
de Boimondau n'en demeuraient pas moins des individus. »

« L'entreprise capitaliste est un organisme dont le but est le profit personnel du capitaliste.
La Communauté a pour but le bien commun à tous ses membres en particulier 
et à la Communauté en général. » Marcel Barbu in Le Lien, 1943.

« Voici l'histoire d'un fabricant de boîtiers de montre qui invente, en pleine Seconde Guerre mondiale, une nouvelle forme d'entreprise… Il n'est pas seulement question de fabriquer des objets et de les vendre, mais aussi de faire vivre une communauté
d'hommes et de femmes qui partageront ensemble bien plus que le travail.
C'est le début de l'aventure des communautés de travail et de la plus célèbre
d'entre elles : la communauté Boimondau. Dans la foulée de celle-ci, de nombreuses
autres expériences communautaires verront le jour.

A lire aussi : Faire des Hommes libres- Boimondau et les Communautés 
de travail à Valence, de Michel Chaudy, éditions REPAS. 15 €.

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