03/04/2018

Pico y pala, festival itinérant de cinéma engagé

Festival cinéma

Du 5 au 8 avril - Bobigny, Montreuil, Aubervilliers
Projections-débats pour mettre en lumière des problématiques politiques et sociales d’Amérique latine tout aussi bien d’actualité en France. En VOSTF.

JEUDI 5 AVRIL 
« Chants de la résistance caribéenne » au Magic Cinéma de Bobigny, rue du Chemin vert, Bobigny (Métro 5, Pablo Picasso Bobigny)

19h30. « Cantadoras, memorias de vida y muerte en Colombia », de Maria Fernanda Carrillo Sanchez. En Colombie du Pacifique, cinq femmes chantent la vie de leur village, l’amour ou le climat, la santé ou la mort. A travers des chants du quotidien, ces cinq  “cantadoras” racontent le conflit qui ronge le pays et leur enlève leurs proches.
+ Débat + buffet latino-américain + concert

VENDREDI 6 AVRIL
#Ni una menos à La Parole errante, 9, rue Debergue – Montreuil
(Métro 9, Croix de Chavaux)

19h Vernissage des travaux de la photographe Anita Pouchard Serra sur le mouvement féministe #Ni una menos
19h30 Courts-métrages suivis de “Laura Iglesias – Documental” de Susana Palomas. Laura Iglesias, travailleuse sociale, militante, mais aussi fille, mère, grand-mère et sœur, fut victime de féminicide en 2013 en Argentine, alors que le gouvernement restait sourd à la dénonciation des conditions de travail précaires dans lesquelles elle travaillait.
+ Débat + repas + concert

SAMEDI 7 AVRIL
Contre la corruption et la criminalisation des mouvements sociaux en Amérique latine et en France à La Parole Errante, 9, rue Debergue – Montreuil (Métro 9, Croix de Chavaux)
Projections, débats, tables de presse, expos, et concert.

« Resistencia a desaparecer » de Cadena del Sur.
Pour connaître la cause Mapuche, comprendre les enjeux de l’accès aux terres indigènes, débattre de la criminalisation des mouvements sociaux, “Resistencia a desaparacer” met en lumière, à travers la disparition de Santiago Maldonado, les différents liens de pouvoir et d’argent entre l’Etat argentin et l’entreprise Benetton.



« Territorio Q’anjob’al, vientre acosado » de Pau Dachs / Collectif Guatemala.
A travers le témoignage de prisonniers politiques et leur proche, tous défenseurs des ressources naturelles de la province guatémaltèque de Huehuetenango, le documentaire montre l’instrumentalisation du système judiciaire par le gouvernement et les grandes entreprises voulant exploiter le territoire.

« Los ojos cerrados » de Miguel Mirra.
“Los ojos cerrados” montre que face à la corruption des gouvernements, face au saccage des ressources naturelles organisé par les grandes entreprises, face à la contaminacion de leur environnement, les mouvements de lutte populaire s’organisent, depuis le Mexique jusqu’à l’Argentine.



+ Débat + repas + concerts.

DIMANCHE 8 AVRIL
Au Clos Sauvage, 12, rue du Clos-Bénard, Aubervilliers (Métro 7, Quatre-Chemins)

14h30 « Les nouveaux chiens de garde »,
de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Les médias se proclament « contre-pouvoir ». Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir...

15h-20h Mural participatif.

16h30 « La Crisis causó dos nuevas muertes » (Argentine).



18h « Un poquito de tanta verdad »
de Jill Freidberg, France/Mexique. Oaxaca, Mexique, été 2006. Suite à la répression d’une grève d’enseignants, l’insurrection submerge l’état du Juárez. La population s’empare des médias locaux pour obtenir « un poquito de verdad ». Le réseau des radios locales devient un des moteurs de la mobilisation et subit comme tel la répression policière.



« Concejo Indigena de Gobierno
– Un nouvelle forme de gouverner au niveau national », Mexique. En 2018 au Mexique, le CNI a présenté, sur proposition de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale), une femme indigène comme candidate à l’élection présidentielle. Cette vidéo, diffusée sur leur site, n’a pas été relayée par les médias nationaux.
+ Débat + repas + concert

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